Mon père est rentré en néphrologie dans cet hôpital, son état s'est dégradé, nous avons été mis au courant assez vite que son état était très inquiétant. Quelques jours après, l'équipe médicale nous a prévenu que c'était une question de jours .
Mon père est parti dans des souffrances physiques et psychologiques atroces.
Plusieurs jours en étant conscient, n'ayant plus le droit de boire alors qu'il demandait sans cesse de l'eau, mais nous avions interdiction de lui en donner de peur qu'il fasse une fausse route alors que nous avions le droit de lui donner un peu de compote !!!!!!! Chercher l'erreur. Ensuite petite dose de morphine -> 0,2mg/h pour les douleurs, et hypnovel.
Pendant deux jours de souffrance atroce et après avoir demandé de le mettre en sommeil profond pour qu'il ne souffre plus physiquement et psychologiquement, ils m'ont répondu qu'ils ne pouvaient pas faire de l'euthanasie. Je leur ai dit que je ne souhaitais pas celà mais simplement le mettre dans une sédation profonde pour atténuer ses souffrances psycologiques, comme l'aurait fait un service de soins palliatifs compétent. Ils nous ont dit qu'ils prenaient en compte notre demande. Ils nous ont demandé de sortir de la chambre pendant 25 min, lorsque nous sommes revenus dans la chambre ils avaient multiplié la dose d'hypnovel par 10. 10 minutes après mon père était décédé. Aujourd'hui, nous nous demandons ce qui s'est passé dans cette chambre pendant les 25 minutes.
Je terminerais par le fait que nous n'avons ressenti aucune compassion de la part de l'équipe médicale.
Ce message ne s'adresse pas aux infirmières et aides soignantes, mais à l'équipe médicale du service.