Admis en urgence dans la nuit du30/12, mon mari a été bien soigné sur le plan pulmonaire et cardiaque. Comme beaucoup de Parkinsoniens, il souffre de troubles du transit. Médecin, il l’a signalé dès le début mais n’a pas été écouté. Il n’a été soigné pour cela qu’à partir du 10 e jour, avec des conséquences très douloureuses.
Au terme de 13 jours d’hospitalisation, il devait intégrer un EHPAD. Le départ de l’hôpital a été brutal , nul et très mal géré : l’horaire donné aux ambulanciers (13h) ne concordait pas avec celui qu’on m’avait communiqué (14h). Quand je suis arrivée, 1/2 h avant l’heure prévue, mon mari venait d’être expédié, seul en chemise, par grand froid (j’apportais ses vêtements). A peine un « désolé » bredouillé du bout des lèvres. Quelle violence pour ce monsieur, âgé, affaibli et perdu ! On se débarrasse des patients comme d’un morceau de viande.
Le personnel du service neurologique a fait preuve d’une attention très inégale. Certaines personnes sont humaines, d’autres traitent les malades comme des gamins immatures. Quand se décidera-y-on à former ces personnels à autre chose que des gestes, à leur rappeler qu’ils sont en face d’êtres humains, vulnérables et fragilisés. Tabler sur l’empathie naturelle est insuffisant, tant elle n’est pas également présente chez tous.