Malheureusement, je suis tombé sur le mauvais endocrinologue pour le suivi de mon adénome à l'hypophyse. Dès le premier rendez-vous, j'ai ressenti une certaine tension, comme si ma présence dérangeait. Sur le moment, je me suis dit que c'était peut-être juste un mauvais jour.
Cependant, la consultation a duré à peine deux minutes : elle m'a simplement confirmé la présence de l'adénome et indiqué que mon bilan sanguin était anormal, sans m'expliquer davantage.
Au deuxième rendez-vous, le même scénario s'est répété : attitude froide, explications quasi inexistantes. Elle a même laissé entendre que ce n'était pas le rôle d'un endocrinologue de proposer un traitement, malgré la confirmation de l'adénome sur un deuxième IRM.
Lors du troisième rendez-vous, elle m'a annoncé que l'adénome avait légèrement grossi. Elle a ajouté : "Normalement, en tant qu'endocrinologue, je devrais prescrire un traitement, mais là je ne peux rien faire."
À partir de ce moment-là, j'ai décidé de consulter une autre endocrinologue à Rennes, à qui j'ai expliqué la situation. Résultat : après un premier rendez-vous, j'ai enfin eu un traitement pour trois mois... et l'adénome a disparu.
C'est regrettable d'avoir perdu plus de trois ans à subir mes symptômes sans réelle prise en charge.
Si cette endocrinologue était débordée et ne souhaitait pas suivre de nouveaux patients, c'était son droit — mais un minimum d'honnêteté aurait été préférable. Un simple redirigement vers un autre spécialiste aurait évité des années d'attente, d'incompréhension et de souffrance.